Mars 2007, la campagne électorale québécoise bat son plein lorsque le
journal
Dans cette réplique, Robin Philpot démontre que les
informations et connaissances maintenant accessibles confirment, pour qui veut
bien le voir, que l’histoire officielle de cette grande tragédie du xxe siècle ne tient plus. Les sources populaires, comme les
deux films de fiction que Jean Charest aurait vus, le livre de Roméo Dallaire et les déclarations de Louise Arbour,
ne suffisent tout simplement plus devant les résultats de l’enquête du juge
antiterroriste français sur l’attentat du 6 avril 1994 qui a déclenché le
génocide et devant tant d’autres documents, recherches et faits. Il démontre
aussi que l’utilisation abusive du mot génocide nous a aveuglé
sur les crimes et les mensonges de l’actuel régime de Kigali et l’étouffement
de la vérité par ce régime et ses alliés à Washington, à Londres et… à Ottawa.
Parmi ces crimes, l’assassinat par le FPR des prêtres québécois Guy Pinard et
Claude Simard. Grâce à des témoins oculaires, des documents inédits et une
correspondance privée, l’auteur révèle, pour la première fois, comment et
pourquoi le père Guy Pinard, originaire de Shawinigan et ancien confrère de
classe de Jean Chrétien, a été froidement assassiné pendant qu’il célébrait
l’eucharistie au Rwanda. Il démontre aussi que le Canada a étouffé l’assassinat
de ce prêtre engagé, un héros de la trempe de l’archevêque Romero d’El
Salvador. Un assassinat étouffé afin de maintenir de bonnes relations avec le
régime de Paul Kagame à Kigali, qui est armé
jusqu’aux dents et qui fait la pluie et le beau temps dans toute l’Afrique
centrale.
Un entretien exclusif avec Amadou Dème, chargé du renseignement des forces de
l’ONU sous le général Dallaire au Rwanda en 1994,
permet aussi de comprendre la nature de la guerre qui a secoué le Rwanda, et le
monde, en 1994, et qui a été suivie par la « guerre oubliée » au Congo, qui a
fait plus de 4 millions de morts.