LE PROCUREUR DU TPIR BOUBACAR HASSAN JALLOW SOUS
INFLUENCE ?
Monsieur Kalinijabo
Eulade de Kigali nous a demandé de publier l'article suivant.
Rwanda Tribune/AIGLL tient à préciser que le contenu de cet article n'engage
que Monsieur Kalinijabo.
Les personnes qui se sentiraient mises en cause par cet article ont le droit
de publier un démenti dans notre blog.
LA REDACTION
Article envoyé par Monsieur Kalinijabo
Eulade :
"Qui est Jean Mutsinzi,
le président de la nouvelle commission chargée d'enquêter sur l'attentat
terroriste contre l'avion du président Juvénal Habyarimana ?
Juriste chevronné. Promotion Sylvestre Nsanzimana.
Réfugié au Congo Kinshasa après ses études de droit, il acquit la nationalité
zaïroise lorsque Bisengimana Rwema
régnait en maître absolu sur le Grand Zaïre.
Monsieur Jean Mutsinzi a été longtemps
juriste "zaïrois" à l'OUA dans les services de Sylvestre Nsanzimana, ancien secrétaire général adjoint de l'OUA. Très discret pour ne pas dire "caché",
compétent et discipliné, "civilisé", pondéré, et homme aimable, Mutsinzi a, avec l'appui de son ancien collègue et ami
Sylvestre Nsanzimana, alors secrétaire général
adjoint de l'OUA, gravi les échelons du service juridique avant d'en être
nommé le chef. En 1989 il fut affecté à Banjul comme secrétaire de la
Commission africaine des droits de l'homme et des peuples, l'équivalent d'un
directeur de département à l'OUA. C'est dans la
minuscule capitale gambienne qu'il a fait la connaissance de Hassan Jallow, procureur général puis ministre de la justice entre
1984 et 1994 dans ce pays. Le représentant de l'OUA à Banjoul et
Jallow sont vite devenus des
amis inséparables (magara). Tout Banjoul
le sait, ils dînaient ensemble deux à trois fois par semaine. En famille. Comme
les africains savent le faire.
Après 1994, Jean Mutsinzi, membre
fondateur du FPR, a pris le chemin du retour au bercail. Ses ex-compatriotes
zaïrois ont eu beau crier à la trahison, il n'en a eu
cure. Et on le comprend. Jean Mutsinzi et Hassan
Jallow se retrouvaient souvent dans les années 98
lorsqu'ils étaient collègues en tant que président de la cour suprême de leurs
pays respectifs.
En 2003, c'est Jean Mutsinzi
qui a présenté l'ancien ministre gambien Bubacar
Hassan Jallow à Paul Kagame,
lequel a ensuite demandé à ses alliés américains de le proposer pour
remplacer Carla del Ponte.
Ceci explique peut-être cela ?
Le nouveau président de la commission qui porte son nom, Jean Mutsinzi, un temps président de la Cour Suprême, conseiller
de Kagame, etc.... est,
comme on l'aura compris, le missi dominici de Kagame
auprès du procureur du TPIR. Jallow
ne peut rien lui refuser. Le transfert du dossier d'assassinat des évêques
catholiques au Rwanda ? C'est Jean Mutsinzi. Le refus
de Jallow d'engager des poursuites contre le FPR ?
C'est aussi Jean Mutsinzi.
Difficile dans ce cas de parler de commission indépendante sur l'assassinat du président
Habyarimana. "
Source : http://ndagijimana.rmc.fr/