Date de parution : 17 septembre 2007
L'essai bouleversant de Roméo Dallaire est malheureusement toujours d’actualité. C’est avec beaucoup d’humanité que le Général Dallaire raconte les événements tragiques qui ont eu lieu au Rwanda en 1994. Par ailleurs, le film mettant en vedette Roy Dupuis sera à l’affiche dès le 28 septembre. À lire et à voir pour cette lueur d'espoir qui est plus que jamais nécessaire.
Quand le général Roméo Dallaire a été appelé à
assurer le commandement de
Une fois au Rwande, il découvrit une tout autre
réalité. Pris entre une guerre civile sanglante et un génocide impitoyable, le
général et ses hommes – une petite troupe – furent bientôt abandonnés, sans
aucune ressource, par leurs patries respectives.
Pour lutter contre la vague de tueries qui ravageaient ce pays, ils ne purent
compter que sur leur propre générosité et sur leur courage personnel.
En moins de cent jours, la guerre au Rwanda allait faire plus de 800 000 morts et au-delà de 3 millions de blessés et de réfugiés. C’est avec le poids de cette tragédie que le général Dallaire est rentré chez lui, au Canada, en septembre 1994, brisé et désillusionné.
Il lui faudra sept ans avant de pouvoir commencer à écrire sur ce sujet. Dans J’ai serré la main du diable, il raconte l’enfer qu’il a vécu au Rwanda et il n’hésite pas à reconstituer les terribles événements auxquels la communauté internationale a tourné le dos. Son témoignage est un compte rendu sans concession de la faillite de l’humanité à mettre un terme à un génocide pourtant maintes fois dénoncé.