FDU: Demande de libération des personnnes arrêtées après le lancement des grenades

Jeudi 4 mars 2010

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Demande de libération des personnes faussement accusées d’avoir lancé des grenades à Kigali en date du 19 Février 2010

Après la fuite de l’ex ambassadeur le Lieutenant Général Kayumba Nyamwasa en date du 25 Février 2010, les autorités rwandaises par la voix du procureur de la République Martin Ngoga, cité par The News Times paru ce 03 Mars à Kigali, ont annoncé que Kayumba Nyamwasa avait fui le pays à cause de graves accusations qui pèsent sur lui. D’après le procureur, Le Lt Général Kayumba Nyamwasa et le colonel Karegeya Patrick seraient responsables de trois attaques à la grenade qui ont secoué la ville de Kigali vendredi le 19 Février 2010.

Or, nous savons que juste après ces attaques, les mêmes autorités les avaient attribuées aux Interahamwe et avaient annoncé avoir appréhendé les présumés responsables, lesquels auraient même avoué leur forfait. Les mêmes autorités affirment que les situations d’insécurité signalées dans le passé dans d’autres régions du pays leur sont également imputables. A différentes occasions pourtant, elles avaient attribué à d’autres groupes la responsabilité de ces attentats.

 Dès lors qu’il est clair que les problèmes d’insécurité dans le pays sont le fait des divisions internes au sein du pouvoir à Kigali, puisque les autorités rwandaises assurent avoir découvert les vrais responsables, les FDU – Inkingi exigent la libération immédiate de toutes les personnes précédemment arrêtées de manière arbitraire.

 Nous avons aussi appris que l’épouse et les enfants du Lt Général Kayumba Nyamwasa, ont été mis en résidence surveillée, prisonniers dans leur domicile qu’ils ne peuvent plus quitter. Rappelant le caractère individuelle de la responsabilité pénale, les FDU-Inkingi demandent aux autorités  rwandaises de régler les problèmes judiciaires qu’ils auraient avec l’auteur présumé des infractions annoncées et de laisser libres de leur mouvement son épouse et ses enfants qui ne peuvent être tenus responsables des actions de leur père ou mari.

 
Fait à Bruxelles,
le 03 Mars 2010

Pour le comité de coordination

Nkiko Nsengimana