Jésus
est-il
ressuscité ?
Nous nous
demandons tous ce qui doit nous arriver après la mort. Quand
un proche meurt,
nous désirons ardemment le (ou la) revoir quand ce sera
notre tour. Serons-nous
glorieusement réunis avec ceux que nous aimons, ou bien la
mort est-elle la fin
de tout ?
Jésus
a
enseigné que la vie ne s’achève pas
à la mort de notre corps. Il a fait
cette déclaration stupéfiante :
” Je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait
mort. ” Selon les
témoins oculaires les plus proches de Jésus, il
démontra alors sa puissance sur
la mort en se relevant des morts après avoir
été crucifié et enterré
pendant
trois jours. C’est cette croyance qui procure
l’espérance aux Chrétiens depuis
près de 2000 ans.
Mais
certains ne partagent pas cet espoir de vie après la mort.
Bertrand Russell, le
philosophe athée, a écrit :
” Je crois que quand je mourrai, je
pourrirai et rien de mon ego ne survivra. ” [1] Il est
évident que Russell n’a pas cru les paroles de
Jésus.
Les
fidèles
de Jésus ont écrit qu’il leur apparut
vivant après sa crucifixion et son
enterrement. Ils ont prétendu non seulement
l’avoir vu, mais aussi avoir mangé
avec lui, l’avoir touché, et avoir
passé 40 jours avec lui.
Alors,
est-ce que ceci pourrait être seulement une histoire qui
s’est élaborée au fil
du temps, ou est-ce basé sur une preuve solide ? La
réponse à cette
question est fondamentale au christianisme. Car si Jésus
s’est relevé d’entre
les morts, cela confirme la validité de tout ce
qu’il a dit à son propre sujet,
sur la signification de la vie, et sur notre destin après la
mort.
Si
Jésus
s’est effectivement relevé d’entre les
morts, alors lui seul possède les
réponses concernant le but de la vie et ce qui nous attend
après la mort. Par
contre, si le récit de la résurrection est faux,
alors le christianisme est
fondé sur un mensonge. Le théologien R. C. Sproul
l’exprime ainsi :
” La
revendication de la résurrection est vitale au
christianisme. Si Christ a été
relevé des morts par Dieu, alors Il possède les
qualifications et le titre
qu’aucun autre chef religieux ne possède. Bouddha
est mort. Mohammed est mort.
Moïse est mort. Confucius est mort. Mais, selon
le…christianisme, Christ est
vivant. ” [2]
De nombreux
sceptiques ont tenté de réfuter la
résurrection. Josh McDowell était l’un
de
ces sceptiques, ayant consacré plus de sept cents heures
d’étude sur les
preuves de la résurrection. McDowell a
déclaré ce qui suit sur l’importance de
la résurrection :
” J’en
ai conclus que la résurrection de Jésus Christ
est le canular le plus méchant,
vicieux, cruel jamais imposé au cœur de
l’homme, OU BIEN c’est le fait le plus
fantastique de toute l’histoire. ” [3]
Alors, la
résurrection de Jésus est-elle un fait
fantastique ou un mythe vicieux ?
Pour le découvrir, nous devons examiner les preuves
historiques et en tirer nos
propres conclusions. Voyons ce que les sceptiques qui ont fait des
recherches
sur la résurrection ont eux-mêmes
trouvé.
Les
cyniques et les sceptiques
Tous ne
s’entendent pas pour examiner les preuves de façon
objective. Bertrand Russell
reconnaît que son opinion sur Jésus
” ne se préoccupe
pas ” des faits
historiques.[4] L’historien Joseph Campbell a
déclaré calmement à son audience
de la chaîne de télévision PBS, et sans
citer de preuve, que la résurrection de
Jésus n’était pas un
événement factuel.[5]
D’autres
intellectuels, tels que John Dominic Crossan du Jesus Seminar,
sont d’accord
avec lui.[6] Aucun de
ces sceptiques ne présente la moindre preuve pour
défendre leur point de vue.
Les vrais
sceptiques, contrairement aux cyniques,
s’intéressent aux preuves. Dans un
éditorial du magazine Skeptic,
intitulé ” Qu’est-ce
qu’un
sceptique ? “, la définition
suivante est donnée : ” Le
scepticisme est… l’application de la raison
à toute idée—aucune vache
sacrée
n’est admise. En d’autres mots… les
sceptiques ne s’engagent pas dans une
enquête avec l’esprit fermé à
la possibilité qu’un
phénomène puisse être réel
ou qu’une revendication puisse être correcte. Quand
nous disons que nous sommes
” sceptiques “, nous voulons dire
que nous avons besoin de voir des
preuves convaincantes avant de croire. ” [7]
A la
différence de Russell et Crossan, beaucoup de vrais
sceptiques ont examiné les
preuves de la résurrection de Jésus. Dans cet
article, nous entendrons l’opinion
de certains d’entre eux et nous verrons comment ils ont
analysé les preuves de
ce qui est peut-être la question la plus importante de
l’histoire du genre
humain : Jésus est-il vraiment
ressuscité des morts ?
Il
prophétise à son propre sujet
En avance de
sa mort, Jésus dit à ses disciples
qu’il allait être trahi,
arrêté et crucifié,
et qu’il reviendrait à la vie trois jours plus
tard. C’était un drôle de
plan ! Que se cachait-il
là-derrière ? Jésus
n’était pas un
artiste de spectacle qui se produisait sur demande devant le
monde ; mais
plutôt, il promettait que sa mort et sa
résurrection prouveraient au monde (si
leur esprit et leur cœur étaient
réceptifs) qu’il était en fait le
Messie.
Wilbur
Smith, un étudiant de la Bible, a fait la remarque suivante
sur Jésus :
” Quand
il a déclaré qu’il se
relèverait lui-même d’entre les morts,
le troisième jour
après sa crucifixion, il dit quelque chose que seul un fou
aurait osé avancer
en s’attendant toujours à la
fidélité de quiconque parmi ses
disciples—à moins
qu’il ne fût certain de se relever. Aucun fondateur
d’une religion du monde
connue par l’homme n’a jamais
osé déclarer une chose
pareille. ” [8]
En
d’autres
mots, puisque Jésus avait clairement expliqué
à ses disciples qu’il se
relèverait après sa mort, son échec
à le faire l’aurait exposé comme un
menteur. Mais nous nous devançons. Comment Jésus
est-il mort avant de se
relever (s’il l’a fait) ?
Une
mort atroce et ensuite. . . ?
Vous savez
à
quoi les dernières heures de la vie terrestre de
Jésus ont ressemblé si vous
avez regardé le film du guerrier de route/Brave Heart
(Cœur vaillant), Mel
Gibson. Si vous avez raté des passages de La
passion de Christ parce que
vous vous cachiez les yeux (il aurait été plus
simple de tourner le film avec
un filtre rouge sur la caméra), consultez les
dernières pages des Évangiles
dans votre Nouveau Testament pour voir ce que vous avez raté.
Comme
Jésus
l’avait prédit, il fut trahi par l’un de
ses disciples, Judas Iscariote, et il
fut arrêté. Lors d’un faux
procès auquel présidait le gouverneur romain,
Ponce
Pilate, il fut accusé de trahison et condamné
à mourir sur une croix en bois.
Avant d’être cloué sur la croix,
Jésus fut brutalement battu au moyen d’un chat
à neuf queues romain, un fouet à neuf
lanières dont les extrémités
étaient
nouées avec des morceaux d’os et de
métal qui accrochaient la chair pour la
déchirer. Il reçut des coups de poing
répétés, des coups de pied et on lui
cracha dessus.
Ensuite,
à
l’aide de maillets, les bourreaux romains
enfoncèrent les gros clous de fer
forgé dans les poignets et les pieds de Jésus.
Finalement, ils plantèrent la
croix dans un trou au sol entre deux autres croix sur lesquelles
étaient cloués
des bandits.
Jésus
pendit
de cette croix pendant environ six heures. Puis, à trois
heures de
l’après-midi—c’est-à-dire
à l’instant même où
l’agneau de Pâque était
sacrifié
en offrande expiatoire des péchés (il y a un peu
de symbolisme ici,
non ?)—Jésus s’écria
(en araméen) : ” Tout est
accompli “,
puis il mourut. Soudain, le ciel devint sombre et un tremblement de
terre
secoua la terre. [9]
Pilate
voulait vérifier que Jésus était mort
avant de d’autoriser la mise en tombe de
son corps crucifié. Donc un garde romain plongea une lance
dans le côté de
Jésus. Le mélange de sang et d’eau qui
s’échappa fut une indication nette que
Jésus était mort. Le corps de Jésus
fut alors descendu de la croix et placé dans
la tombe de Joseph d’Arimathée. Les gardes romains
scellèrent alors la tombe et
y postèrent une garde de 24 heures.
Pendant ce
temps, les disciples de Jésus étaient en
état de choc. Dr. J. P. Moreland
explique à quel point ils étaient
frappés et confus après la mort de
Jésus sur
la croix. ” Ils ne croyaient plus
fermement que Jésus avait été
envoyé par Dieu. Ils avaient appris, par ailleurs, que Dieu
ne permettrait pas
que son Messie souffre la mort. Alors ils se dispersèrent.
Le Mouvement Jésus
en arrivait pratiquement à une fin
brutale. ” [10]
Tout espoir
s’était évanoui. Rome et les chefs
juifs avaient gagné—ou, du moins, c’est
ce
qu’il semblait.
Quelque
chose se produisit
Mais ce
n’était
pas la fin. Le Mouvement Jésus ne disparut pas (à
l’évidence) et, en fait, le
christianisme existe aujourd’hui comme la plus grande
religion du monde. Donc,
nous devons savoir ce qui s’est produit après que
le corps de Jésus a été
descendu de la croix et placé dans la tombe.
Dans un
article du New York Times, Peter Steinfels cite les
événements
stupéfiants qui eurent lieu trois jours après la
mort de Jésus :
” Peu après
l’exécution de Jésus, ses
fidèles furent soudain galvanisés
d’un groupe déconcerté et tremblant en
ceux dont le message concernant un Jésus
vivant et un royaume approchant, prêché au risque
de leur vie, parvint à
changer un empire. Quelque chose s’était produit.
… Mais quoi
exactement? ” [11] C’est
la
question à laquelle nous devons répondre par un
examen des faits.
Il
n’existe
que cinq explications plausibles pour la résurrection
supposée de Jésus, telle
qu’elle est présentée dans le Nouveau
Testament :
1.
Jésus
n’est pas vraiment mort sur la croix.
2. La
” résurrection ”
était un complot.
3. Les
disciples hallucinaient.
4. Le
récit
est une légende.
5. Cela
s’est vraiment produit.
Considérons
chacune de ces options et voyons laquelle correspond le mieux aux faits.
Jésus
était-il mort?
” Marley
était mort, pour commencer. Là-dessus, pas
l’ombre d’un doute. ”
C’est
ainsi que Charles Dickens entame son conte Un chant de
Noël, car
l’auteur veut que personne ne se méprenne sur le
caractère surnaturel de ce
qu’il va se passer. De la même manière,
avant de jouer le rôle des Experts CSI
et de recueillir les preuves d’une résurrection,
nous devons premièrement
déterminer qu’il y a bien eu un cadavre.
Après tout, on voit occasionnellement
un article de journal racontant comment un
” cadavre ” quelconque
dans une morgue s’est mis à bouger et
s’est rétabli. Est-ce qu’un cas du
même
type pourrait s’être produit avec
Jésus ?
Certains ont
avancé que Jésus aurait survécu la
crucifixion et serait revenu à lui-même dans
l’air frais et humide de la tombe –
” Eh bien, pendant combien de temps
j’ai été dans les
pommes ? ” Mais cette hypothèse
ne semble pas
correspondre à l’évidence
médicale. Un article figurant dans le Journal of
the American Medical Association (Journal de
l’Association médicale
américaine) explique pourquoi cette hypothèse du
soi-disant ” comma ”
n’est pas défendable :
” Il est clair que le plus gros de la
preuve historique et médicale indique que Jésus
était mort. …La lance, enfoncée
entre ses côtes droites, perfora probablement, non seulement
le poumon droit,
mais aussi le péricarde et le cœur et, par
conséquent, garantit sa mort. ”
[12] Mais le scepticisme de ce verdict pourrait bien être
fondé, car cette
affaire date d’il y a 2000 ans. Nous devons, au moins, nous
procurer une
seconde opinion.
Nous allons
trouver cette autre opinion dans les rapports des historiens
non-chrétiens de
l’époque à laquelle Jésus a
vécu. Trois de ces historiens mentionnent la mort
de Jésus.
-
Lucien
(env.120 à après 180 A.D.) a fait allusion
à Jésus comme un sophiste
(philosophe) crucifié.[13]
-
Josèphe
(env.37 à env.100 A.D.) a écrit :
” En ce temps-là paraît
Jésus, un
homme sage ; c’était un faiseur de
prodiges […]. Et quand Pilate, sur la
dénonciation des premiers parmi nous le condamna
à la croix, ceux qui l’avaient
aimé précédemment ne
cessèrent pas. ” [14]
-
Tacite (env.
56 à env.120 A.D.) a écrit :
” Le nom de Chrétiens leur vient du nom
de Christ, qui fut condamné sous le règne de
Tibère, par le procureur Ponce
Pilate. ” [15]
C’est
un peu
comme si nous allions à la bibliothèque nationale
et que nous découvrions qu’un
matin de printemps au premier siècle, le Jerusalem
Post avait publié en
première page un article disant que Jésus
était crucifié et mort. Ce n’est pas
mal pour un travail de détective, et c’est
plutôt concluant.
En
réalité,
il n’existe aucun rapport historique, émanant de
Chrétiens, Romains ni Juifs,
contredisant soit la mort de Jésus, soit sa mise en tombe.
Même Crossan, un
sceptique de la résurrection, reconnaît que
Jésus a véritablement vécu et est
mort. ” Le fait qu’il a
été crucifié est aussi certain que
tout
autre fait historique peut
l’être. “[16] A la
lumière de telle preuve, il semble que nous ayons de bonnes
raisons de rejeter
la première de nos cinq options. Jésus
était clairement mort, ” pas
l’ombre d’un doute “.
La
question de la tombe vide
Aucun
historien sérieux ne doute vraiment que Jésus
était mort lorsqu’il a été
descendu de la croix. Toutefois, bon nombre ont questionné
la manière dont le
corps de Jésus a disparu de la tombe. Le journaliste
anglais, Dr. Frank
Morison, a d’abord pensé que la
résurrection était un mythe ou une tromperie,
et il a commencé une étude en vue
d’écrire un livre la réfutant.[17] Le livre
devint célèbre, mais pour des raisons autres que
son intention première, comme
nous allons le voir.
Morison
commença par tenter de résoudre le cas de la
tombe vide. La tombe appartenait à
un membre du Conseil du Sanhédrin, Joseph
d’Arimathée. En Israël, en ce
temps-là, faire partie du Conseil était
équivalent à être une rock star
d’aujourd’hui. Tout chacun savait qui faisait
partie du Conseil. Joseph doit
avoir été une vraie personne. Autrement, les
chefs juifs auraient exposé
l’histoire comme un faux dans leurs efforts de
réfuter la résurrection. Par
ailleurs, la tombe de Joseph aurait été
située dans un lieu connu et facile à
identifier, de sorte que toute idée de Jésus
” perdu dans le
cimetière ” aurait
été éliminée.
Morison se
demanda pourquoi les ennemis de Jésus auraient permis au
” mythe de la
tombe vide ” de persister s’il
n’était pas vrai. La découverte du
corps de
Jésus aurait mis fin instantanément à
tout le complot.
Et ce qui
est connu historiquement des ennemis de Jésus,
c’est qu’ils accusèrent les
disciples d’avoir volé le corps, une accusation
clairement basée sur une
conviction partagée que la tombe était vide.
Dr. Paul L.
Maier, un professeur d’histoire antique à
l’université de Western Michigan, a
aussi déclaré : ” Si
toute la preuve est soigneusement et
objectivement évaluée, il est vraiment
justifiable … de conclure que la tombe
dans laquelle Jésus fut placé était en
fait vide au matin de la première Pâque.
Et aucune trace de preuve n’a encore
été découverte … qui puisse
réfuter
cela. ” [18]
Les chefs
juifs étaient stupéfaits, et
accusèrent les disciples d’avoir
dérobé le corps
de Jésus. Mais les Romains avaient affecté une
garde de 24 heures à la tombe,
avec un détachement de gardes bien
entraînés (entre 4 et 12 soldats). Morison
demande : ” Comment ces professionnels
ont-ils pu laisser vandaliser
le corps de Jésus ? ” Il aurait
été impossible à qui que ce soit
d’échapper à l’attention des
gardes romains et d’avoir déplacé une
pierre de
deux tonnes. Et pourtant, la pierre était
déplacée et le corps de Jésus
était
manquant.
Si le corps
de Jésus avait pu se trouver quelque part, ses ennemis
auraient rapidement
exposé la résurrection comme un mensonge. Tom
Anderson, ancien président de la California
Trial Lawyers Association (Association californienne des
avocats
plaidants), résume l’essentiel de cet
argument :
” Avec
un événement recevant une telle
publicité, ne pensez-vous pas qu’il eût
été
raisonnable qu’un historien, un témoin oculaire ou
un antagoniste ait noté pour
les temps à venir qu’il avait vu le corps de
Jésus ? …Le silence de
l’histoire est assourdissant quant au témoignage
contre la résurrection. ”
[19]
Alors, faute
de preuve, et avec une tombe connue vide de toute évidence,
Morison considéra
solide la preuve que le corps de Jésus avait en quelque
sorte disparu de la
tombe.
Vandalisme
de tombe?
Comme
Morison poursuivit son enquête, il commença
à examiner les motifs des fidèles
de Jésus. Peut-être que la supposée
résurrection était en fait un corps
dérobé.
Mais alors, si c’était le cas, comment justifier
toutes les apparitions
documentées de Jésus ?
L’historien Paul Johnson, dans History of the
Jews (L’histoire des Juifs), a
écrit : ” Ce qui comptait, ce
n’était pas les circonstances de sa mort, mais le
fait qu’un groupe sans cesse
plus grand de gens croyaient tout à fait et
obstinément qu’il était
ressuscité. ” [20]
La tombe
était bien vide. Mais ce n’était pas la
simple absence d’un corps qui pourrait
avoir galvanisé les fidèles de Jésus
(notamment s’ils étaient ceux qui
l’avait
volé). Quelque chose d’extraordinaire devait avoir
eu lieu, car les fidèles de
Jésus cessèrent d’avoir du chagrin,
cessèrent de se cacher, et commencèrent
à
proclamer audacieusement qu’ils avaient vu Jésus
vivant.
Chacun des
témoignages oculaires rapporte que Jésus apparut
soudain en chair et en os à
ses fidèles, aux femmes d’abord. Morison se
demanda pourquoi des comploteurs
auraient donné un rôle
prépondérant à des femmes dans leur
histoire. Au premier
siècle, les femmes n’avaient pratiquement aucun
droit, aucune personne, aucun
état. Si le complot devait réussir, Morison
raisonna, les conspirateurs
auraient mis en avant des hommes, non pas des femmes, comme
étant les premiers
à voir Jésus vivant. Pourtant, nous entendons que
des femmes le touchèrent,
parlèrent avec lui, et furent les premières
à trouver la tombe vide.
Plus tard,
selon les récits des témoins, tous les disciples
ont vu Jésus en plus de dix
occasions distinctes. Ils écrivirent qu’il leur
montra ses mains et ses pieds
et leur dit de le toucher. Et ils dirent qu’il mangea avec
eux et, plus tard,
apparut vivant à plus de 500 fidèles dans un cas.
John Warwick
Montgomery, un érudit du droit, a
déclaré : ” En 56
A.D., l’apôtre
Paul a écrit que plus de 500 personnes avaient vu le
Jésus ressuscité et que la
plupart d’entre elles étaient encore vivantes (1
Corinthiens 15, 6 et
suivants). Cela dépasse les limites de la
crédibilité, que les premiers
Chrétiens aient pu fabriquer une histoire semblable, puis la
prêcher au milieu
de ceux qui auraient facilement pu la réfuter en produisant
simplement le corps
de Jésus. ” [21]
Les
érudits
de la Bible, Geisler et Turek sont d’accord :
” Si la résurrection
n’avait pas eu lieu, pourquoi l’apôtre
Paul aurait-il donné une telle liste de
supposés témoins ? Il aurait
immédiatement perdu toute crédibilité
auprès
de ses lecteurs corinthiens en mentant aussi
effrontément. ” [22]
Pierre
expliqua à une foule à
Césarée pourquoi lui-même et les autres
disciples
étaient si convaincus que Jésus était
vivant.
” Nous
sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le
pays des Juifs et à Jérusalem.
Ils l’ont tué, en le pendant au bois. Dieu
l’a ressuscité le troisième jour, et
il a permis qu’il apparût […]
à nous qui avons mangé et bu avec lui,
après
qu’il fut ressuscité des
morts. ” (Actes 10, 39 à 41)
Michael
Green, un érudit britannique de la Bible fait
remarquer : ” Les
apparitions de Jésus sont aussi bien
authentifiées que toute autre chose de
l’antiquité…Il ne peut y avoir aucun
doute rationnel qu’elles ont eu
lieu. ” [23]
Cohérent
jusqu’au bout
Comme si les
rapports des témoins oculaires étaient
insuffisants pour provoquer le
scepticisme de Morison, le comportement des disciples le laissa
également
perplexe. Le fait historique, qui a fait trébucher aussi
bien les historiens
que les psychologues et les sceptiques, est que ces onze anciens
lâches
s’exposèrent soudain volontairement à
souffrir l’humiliation, la torture et la
mort. Tous les disciples de Jésus, à
l’exception d’un seul, moururent en
martyres. Est-ce qu’ils se seraient engagés de la
sorte pour un mensonge,
sachant qu’ils avaient eux-mêmes
dérobé le corps de Jésus ?
Les martyres
islamiques du 11 septembre ont prouvé que certains sont
d’accord de mourir pour
une fausse cause en laquelle ils croient. Pourtant, c’est de
la folie de se
prêter volontairement au martyre pour un mensonge
évident. Comme l’a écrit Paul
Little : ” Les hommes sont
d’accord de mourir pour ce qu’ils croient
être vrai, bien que cela puisse en
réalité être faux. Ils ne meurent pas,
toutefois, pour ce qu’ils savent être un
mensonge. “24 Les
disciples de Jésus se sont comportés
d’une manière cohérente avec une
conviction profonde que leur chef était vivant.
Personne
n’a
clairement expliqué pourquoi les disciples auraient voulu
mourir pour un
mensonge évident. Mais, même s’ils
avaient tous comploté de mentir sur la
résurrection de Jésus, comment auraient-ils pu
prolonger ce complot pendant des
décennies sans que l’un d’eux au moins
ne vende la mèche pour de l’argent ou un
titre ? Moreland écrit :
” Ceux qui mentent en perspective d’un
gain personnel ne restent pas longtemps unis, notamment quand les
difficultés
dépassent les avantages. ” [24]
L’ancien
” homme à la hache ”
du gouvernement de Nixon, Chuck Colson, impliqué
dans le scandale de Watergate, fit remarquer combien plusieurs
personnes
éprouvèrent des difficultés
à soutenir le mensonge pendant une période de
temps
prolongée.
” Je
sais que la résurrection est un fait, et Watergate me
l’a prouvé.
Comment ? Parce que 12 hommes
témoignèrent qu’ils avaient vu
Jésus relevé
des morts, et ensuite proclamèrent cette
vérité pendant 40 ans, sans jamais la
renier une seule fois. Chacun à son tour fut battu,
torturé, lapidé et jeté en
prison. Ils n’auraient pas pu endurer cela si ce
n’était pas vrai. Watergate
impliqua 12 des hommes les plus puissants du monde—et ils
furent incapables de
soutenir un mensonge pendant trois semaines. Vous me dites que 12
apôtres
furent capables de soutenir un mensonge pendant 40 ans ?
Absolument
impossible. ” [25]
Quelque
chose a dû se produire, qui a tout changé dans la
vie de ces hommes et de ces
femmes. Morison a reconnu : ” Quiconque
aborde ce problème doit tôt
ou tard faire face à un fait sans explication… Ce
fait est… qu’une conviction
profonde touche ce petit groupe de gens—un changement qui
témoigne du fait que
Jésus s’est relevé de la
tombe. ” [26]
Les
disciples étaient-ils victimes d’une
hallucination ?
Des gens
croient toujours qu’ils voient un Elvis gras, aux cheveux
gris, entrer
furtivement chez Dunkin Donuts (chaîne de
pâtisserie américaine). Et puis il y
a ceux qui croient qu’ils ont passé la nuit
dernière avec des extraterrestres,
dans leur vaisseau, comme l’objet d’essais
innommables. Quelquefois, certaines
gens peuvent ” voir ” les choses
qu’ils veulent voir, des choses qui
n’existent pas vraiment. Et c’est pourquoi certains
ont prétendu que les
disciples étaient si
désespérés de la crucifixion que leur
désir de revoir
Jésus vivant aurait provoqué une hallucination de
masse. Est-ce
plausible ?
Le
psychologue Gary Collins, ancien président de l’American
Association of
Christian Counselors (Association américaine des
conseillers chrétiens), a
été questionné sur la
possibilité que des hallucinations aient motivé
le
changement de comportement radical des disciples. Collins fit la
remarque
suivante : ” Les hallucinations sont des
phénomènes individuels. De
par la nature-même des hallucinations, une seule personne
à la fois ne peut en
voir une. Ce n’est pas quelque chose qui peut être
vu par un groupe de
gens. ” [27]
L’hallucination
n’est pas même une possibilité, selon le
psychologue Thomas J. Thorburn :
” Il est absolument inconcevable que…
cinq cents personnes, d’une clarté
d’esprit moyenne… puisse faire
l’expérience de toutes sortes
d’impressions
sensorielles—visuelle, auditoire, tactile—et que
toutes ces… expériences
reposent entièrement sur… une
hallucination. ” [28]
Par
ailleurs, dans la psychologie des hallucinations, la personne a besoin
de se
trouver dans une certaine disposition d’esprit qui lui fait
souhaiter de voir
la personne au point que son esprit la fabrique. Deux chefs importants
de la
première église, Jacques et Paul, ont tous les
deux rencontré un Jésus
ressuscité, sans qu’aucun des deux ne
s’attende à en avoir le plaisir, ni ne
l’espère. L’apôtre Paul, en
fait, menait les premières persécutions des
Chrétiens, et sa conversion reste inexplicable en dehors de
son propre témoignage
que Jésus lui est apparu, ressuscité.
Du mensonge
à la légende
Certains
sceptiques sans conviction attribuent l’histoire de la
résurrection à une
légende qui commença avec une ou deux personnes
mentant ou pensant qu’elles
avaient vu le Jésus ressuscité. Au fil du temps,
la légende aurait grandi et
aurait été embellie en se transmettant. Selon
cette théorie, la résurrection de
Jésus est comparable à la table ronde
arthurienne, à l’incapacité du petit
Georgie Washington de dire un mensonge, et à la promesse que
la Sécurité
sociale deviendra solvable à temps pour satisfaire nos
besoins.
Mais cette
théorie contient trois problèmes importants.
1. Les
légendes se développent rarement alors
qu’il existe plusieurs témoins oculaires
pour les démentir. Un historien de la Rome et de
l’Athènes antiques, A. N.
Sherwin-White, a posé l’argument que les nouvelles
de la résurrection se sont
répandues trop tôt et trop vite pour que celle-ci
puisse avoir été une légende.[29]
2. Les
légendes se développent par tradition orale et ne
s’accompagnent pas de
documents historiques contemporains vérifiables. Pourtant,
les Évangiles furent
écrits en l’espace des trois décennies
suivant la résurrection.[30]
3. La
théorie de la légende n’explique pas
bien le fait de la tombe vide, ni la
conviction historiquement vérifiée des
apôtres selon laquelle Jésus était
vivant.[31]
Pourquoi
le christianisme a-t-il
prévalu ?
Morison
était perplexe du fait qu’un
” mouvement minuscule et insignifiant fût
capable de prévaloir sur le contrôle
étroit et rusé de
l’établissement juif,
ainsi que sur la puissance de Rome. ” Pourquoi
a-t-il gagné, en dépit de
tous ces obstacles s’y opposant ?
Il
écrit : ” En l’espace
de vingt ans, la revendication de ces paysans
galiléens avait bouleversé
l’église juive.… En moins de cinquante
ans, elle
avait commencé à menacer la paix de
l’Empire romain. Une fois que le dernier
mot a été dit… nous demeurons devant
le plus grand mystère de tous. Pourquoi
a-t-elle prévalu ? ” [32]
Selon toute
logique, le christianisme aurait dû disparaître
à la croix, lorsque les disciples
s’enfuirent pour sauver leur propre vie. Mais les
apôtres procédèrent à
l’établissement d’un mouvement
chrétien croissant.
J. N. D.
Anderson écrit : ” Pensez
à l’absurdité psychologique
d’imaginer une
petite bande de lâches vaincus, se cachant dans une salle
à l’étage un jour et,
quelques jours plus tard, étant transformés en
une compagnie qu’aucune
persécution ne parvenait à faire
taire—et puis de tenter d’attribuer ce
changement catégorique à rien de plus convaincant
qu’une invention de misère.…Cela
n’aurait simplement aucun sens. ” [33]
De nombreux
intellectuels croient (selon les paroles d’un ancien
commentateur) que
” le sang des martyres fut la semence de
l’église. ”
L’historien Will
Durant fit observer : ” César et
Christ se rencontrèrent dans
l’arène, et Christ
l’emporta. ” [34]
Une conclusion
surprenante
Une fois que
le mythe, l’hallucination et l’autopsie fautive
furent éliminés, considérant la
preuve irréfutable de la tombe vide, le groupe important de
témoins oculaires
de sa réapparition, et la transformation inexplicable, ainsi
que l’impact sur
le monde de ceux qui prétendaient l’avoir vu,
Morison devint convaincu que son
préjudice contre la résurrection de
Jésus Christ était faux. Il commença
à
écrire un livre
différent—intitulé Qui a
déplacé la pierre ? —pour
présenter en détail ses nouvelles conclusions.
Morison suivit simplement le
sentier de la preuve, indice par indice, jusqu’à
ce que la vérité de l’affaire
lui semble claire. Sa surprise fut que la preuve menait à la
croyance en la
résurrection.
Dans son
premier chapitre, ” Le livre qui refusait
d’être écrit “, cet
ancien
sceptique expliqua comment la preuve l’avait convaincu que la
résurrection de
Jésus était un fait historique réel.
” C’était comme si un
homme
avait entrepris de traverser une forêt en empruntant un
sentier bien battu et
en était ressorti là où il ne
s’attendait pas à en
ressortir. ” [35]
Morison
n’est pas seul. D’innombrables autres sceptiques
ont examiné les preuves de la
résurrection de Jésus, et l’ont
acceptée comme le fait le plus stupéfiant de
toute l’histoire humaine. Mais la résurrection de
Jésus Christ soulève la
question suivante : en quoi le fait que Jésus a
vaincu la mort
affecte-t-il ma propre vie ? La réponse
à cette question fait l’objet du
christianisme du Nouveau Testament.
Jésus
a-t-il parlé de ce qu’il nous arrive
après la
mort ?
Si
Jésus est
véritablement ressuscité des morts, alors il doit
savoir ce qui se trouve de
l’autre côté. Qu’a dit
Jésus sur la signification de la vie et sur notre
avenir ? Y a-t-il une quantité de chemins qui
mènent à Dieu ou Jésus
a-t-il déclaré qu’il est le seul
chemin ? Lire les réponses étonnantes
dans “Jésus est-il
pertinent à notre époque?”
Jésus
peut-il donner du sens à la vie ?
” Pourquoi
Jésus ? ” examine la question de
savoir si Jésus est ou non pertinent
aujourd’hui. Jésus peut-il apporter une
réponse aux grandes questions de la
vie : ” Qui
suis-je ? “, ” Pourquoi
suis-je ici ? ”
Et ” Où
vais-je ? “. Les cathédrales
mortes et les crucifix ont
amené certains à croire qu’il
n’en est pas capable, et que Jésus nous abandonne
au milieu du combat dans un monde hors contrôle. Mais
Jésus a fait des
déclarations sur la vie et notre raison
d’être ici sur la terre qui doivent
être étudiées avant de le rejeter comme
indifférent ou impuissant. Cet article
expose le mystère de la raison pour laquelle
Jésus est venu sur la terre.
Cliquer ici pour découvrir comment
Jésus peut donner
du sens à la vie.
La
permission de reproduire cet article: subventions Publisher permission
de
reproduire ce matériel sans l'approbation écrite,
mais seulement dans son
intégralité et uniquement pour une utilisation
à but non lucratif. Aucune
partie de ce matériel peut être modifié
ou utilisé hors contexte, sans
l'autorisation écrite de l'éditeur. Des
exemplaires imprimés du présent article
et Y Origins et Y-Jésus le magazine peuvent
être commandés à: http://jesusonlineministries.com/resources/products/
© 2012
JesusOnline Ministries. Cet article est un supplément
à Y-Jesus le magazine
Bright Media Foundation & B & L Publications:. Larry
Chapman, Rédacteur
en chef