La
charte de l’impérialisme:
Voici le document exclusif
élaboré à
Washington en pleine traite négrière et
négocié à la conférence de
Berlin en
1885
La
présente « charte » a
été élaborée à
Washington pendant la « traite
négrière », ensuite
discrètement négociée à la
« conférence de Berlin
en 1885 » pendant que les
puissances Occidentales se partageaient l’Afrique ;
renégocié secrètement à
Yalta au moment du partage du monde en deux blocs après
la deuxième guerre mondiale et
pendant la création de la «
Société des Nations »,
l’ancêtre de l’« ONU
».
Source : «
Musée de Tervuren [*]
I.
DISPOSITION GÉNÉRALE
Article
1° :
De la Devise : – Devise de
l’impérialisme : Gouverner le monde et
contrôler les richesses de la planète ; Notre
politique est de diviser pour
mieux régner, dominer, exploiter et piller pour remplir nos banques
et faire d’elles les plus
puissantes du monde.
Article
2° :
Aucun
pays du tiers-monde ne constitue un Etat souverain
et indépendant.
Article
3° :
Tout
pouvoir dans les pays du tiers-monde émane de nous,
qui l’exerçons par la pression sur les dirigeants
qui ne sont que nos
marionnettes. Aucun organe du tiers-monde ne peut s’en
attribuer l’exercice.
Article
4° :
Tous les pays du tiers-monde sont divisibles et leurs
frontières
déplaçable selon notre volonté.
Le respect de l’intégrité territoriale
n’existe
pas pour le tiers-monde.
Article
5° :
Tous les dictateurs doivent mettre leurs fortunes dans nos banques pour
la
sécurité de nos intérêts.
Cette fortune servira des dons et crédits
accordés
par nous comme assistance et aide
au
développement aux pays du tiers-monde.
II. DU
RÉGIME POLITIQUE
Article
6° :
Tout
pouvoir et gouvernement établi par nous est
légal,
légitime et démocratique. Mais tout autre pouvoir
ou gouvernement qui n’émane
pas de nous est illégal, illégitime et
dictatorial, quelle que soit sa forme et
sa légitimité.
Article
7° :
Tout pouvoir qui oppose la moindre résistance à
nos injonctions perd par le
fait même sa légalité, sa
légitimité et sa
crédibilité. Il doit disparaître.
III. DES
TRAITES ET DES ACCORDS
Article
8° :
On ne négocie pas les accords et les contrats avec les pays
du tiers-monde, on
leur impose ce qu’on veut et ils subissent notre
volonté.
Article
9° :
Tout
accord conclu avec un autre pays ou une négociation
sans notre aval
est nulle et de nul effet.
IV. DES
DROITS FONDAMENTAUX
Article
10° :
Là
où il ya nos intérêt, les pays du
tiers-monde n’ont
pas de droit, dans les pays du sud, nos intérêts
passent avant la loi et le
droit international.
Article
11° :
La
liberté d’expression, la liberté
d’associations et les
droit de l’homme n’ont de sens que dans le pays
où les dirigeants s’opposent à
notre volonté.
Article
12° :
Les
peuples du tiers-monde n’ont pas d’opinion ni de
droit, ils subissent notre loi et notre droit.
Article
13° :
Les
pays du tiers-monde n’ont ni culture ni civilisation
sans se référer à la civilisation
Occidentale.
Article
14° :
On
ne parle pas de génocide, de massacre ni des
« crimes
de guerre » ou des
« crimes
contre l’humanité» dans
les pays où nos intérêt sont garantis.
Même si le nombre des victimes est très
important.
V. DES
FINANCES PUBLIQUES
Article
15° :
Dans
les pays du tiers-monde, nul n’a le droit de mettre
dans leurs banques un plafond d’argent
fixé par nous. Lorsque la fortune
dépasse le plafond, on la dépose dans
l’une de nos banques pour que les
bénéfices retournent sous forme des
prêts ou d’aide économique au
développement
en espèce ou en nature.
Article
16° :
N’auront
droit à l’aide précitée, les
pays dont les
dirigeants font preuve d’une soumission totale à
nous, nos marionnettes
et nos valets.
Article
17° :
Notre
aide doit-être accompagnée des recommandations
fortes de nature à empêcher et briser toute action
de développement des pays du
tiers-monde.
VI. DES
TRAITES MILITAIRES
Article
18° :
Nos armées doivent être toujours plus fortes et
plus puissantes que les armées
des pays du tiers-monde. La limitation et l’interdiction
d’arme des
destructions massive ne nous concerne pas, mais les autres.
Article
19° :
Nos
armées doivent s’entraider et s’unir
dans la guerre
contre l’armée d’un pays faible pour afficher
notre
suprématie et se faire craindre par les pays du tiers-monde.
Article
20° :
Toute
intervention militaire a pour objectif de protéger
nos intérêts et ceux de nos valets.
Article
21° :
Toute opération d’évacuation des
ressortissants des pays Occidentaux cache
notre mission réelle, celle
de protéger
nos intérêts et ceux de nos valets.
VII.
ACCORDS INTERNATIONAUX
Article
22° :
L’ONU est notre instrument, nous devons l’utiliser
contre nos ennemis et les
pays du tiers-monde pour protéger nos
intérêts.
Article
23° :
Notre objectif est de déstabiliser et détruire
les régimes qui nous sont
hostiles et installer
nos marionnettes sous la
protection de nos militaires sous la couverture des mandats des forces
de l’« ONU ».
Article
24° :
Les résolutions de l’« ONU »
sont des
textes qui nous donnent le droit et les moyens de frapper, de tuer et
de
détruire les pays dont les dirigeants et les peuples qui
refusent de se
soumettre à nos injonctions sous la couverture des
résolutions du Conseil de
Sécurité de l’« ONU ».
Article
25° :
Notre devoir est de maintenir l’Afrique et d’autres
pays du monde dans le
sous-développement, la misère, la division, les
guerres, le chaos pour bien les
dominer, les exploiter et les piller a travers les « Missions » de
«Nations-Unies ».
Article
26° :
Notre règle d’or est la liquidation physique des
leaders et dirigeants
nationalistes du tiers-monde.
Article
27° :
Les
lois, les résolutions, les cours et tribunaux des
« Nations-Unies » sont
nos instruments de pression contre les dirigeants et les leaders des
pays qui
défendent les intérêts de leurs peuples.
Article
28° :
Les dirigeants des puissances Occidentales ne peuvent être
poursuivis, arrêter
ni incarcérer par les cours et tribunaux de
l’« ONU »,
même s’ils
commettent des « crimes de guerre »,
de « génocide » ou
des « crimes
contre l’humanité ».
NOTE
:
[*]
À Tervuren se trouve le « Musée
royal de l’Afrique centrale »,
Tervuren (anciennement Tervueren et
également en français) est une commune
néerlandophone de Belgique
située en Région flamande dans
la province du Brabant flamand. C’est la seule commune
périphérique de la
Région de Bruxelles-Capitale à être
située dans l’arrondissement de Louvain
(les autres sont situées dans l’arrondissement de
Hal-Vilvorde). Elle compte
environ 20 600
habitants.
La
charte de l’impérialisme
élaborée à Washington en
pleine traite négrière, puis ensuite
négociée à la conférence de
Berlin en 1885
autour du partage du gâteau africain
a
quelque chose à voir avec la Cour Pénale
Internationale aujourd’hui. Aussi à
Yalta, fut-elle renégociée secrètement
au moment d’un autre partage du
monde en deux blocs. A peine deux siècles après
sa mise sous fonts baptismaux
que les pontes issues de la double conférence, de
Berlin et Yalta,
respectivement en SDN (Société Des Nations) et
l’ONU (Organisation des Nations
Unies), la situation des pays du tiers monde et la
mentalité des
impérialistes occidentaux n’ont
véritablement pas évolué. Ainsi, cette
charte
se déclinera-t-elle en 28 articles d’un cynisme
sans précédent dans l’histoire
de l’humanité. Au demeurant, nous
mettrons pour l’heure un zoom sur
l’article premier d’une série de 28
articles qui seront examinés de près au
cours d’une succession d’analyses. Les
dispositions générales sont
composées de cinq articles, dont le premier est
libellé comme suit: « De la
devise : de l’impérialisme : gouverner le monde et
contrôler les richesses de
la planète. Notre politique est de diviser pour mieux
régner, dominer,
exploiter et piller pour remplir nos banques et faire
d’elles les plus
puissantes du monde ».
Ainsi
verrons-nous les différents actes
qui motivent leurs besoins effrénés de
suprématie sur le monde entier et comment effraient-ils les
pays pauvres avec
la CPI en remplissant et rendant fortes leurs institutions
financières.
Une
véritable administration terrestre qui ne dit pas son nom
est celle
établie secrètement par l’occident pour
s’approprier tous les biens de ce monde
et dominer tous les hommes qui ne sont de leur race. En quelque sorte
une copie
satanique de l’administration saine voulue par Dieu le
créateur de l’univers.
En installant leur décor dont seuls ils ont le secret, les
occidentaux
affichent désormais leur mépris pour toutes
espèces humaines ne leur
ressemblant pas et qui osent les défier dans leur
cheminement impérialiste. Les
faits qui expliquent leurs actes sont légion.
D’aucuns ont qualifié
l’assassinat de Patrice Lumumba au Congo-belge en 1961 de
fait banal. Or en
réalité ce fut le premier Africain qui avait
véritablement défié ce «
gouvernement du monde » en affirmant en face du roi belge que
le Congo
traiterait d’égal à égal
désormais avec la Belgique, pays souverain comme le
Congo.
Et
retenez bien que c’est la CIA (Central Intelligence Agency)
par le
truchement de l’ambassadeur américain au Congo,
Timberlay qui avait manigancé
et ordonné l’arrestation et la mise à
mort de Lumumba par les forces onusiennes
sous ordres américain. Après lui,
Kwamé N’krumah lui aussi était victime
de ce
gouvernement mondial pour avoir fait montre d’une gestion
rationnelle du Ghana
au point que le pays était en passe de se passer des aides
sataniques du fonds
monétaire international et de la banque mondiale. Ces deux
banques, organes de
pression sur les pays pauvres ont été
sévèrement dénoncés en 1986
par Thomas
Sankara les qualifiant de « structures de conception de la
pauvreté africaine
». La suite on la connait. Sur ordre de ses maitres,
Félix Houphouet-Boigny de
Côte d’Ivoire mit en marche le plan de suppression
physique du jeune capitaine
trop dérangeant. Ce fut chose faite en octobre 1987,
installant l’homme de leur
réseau, Compaoré, au pouvoir au Burkina Faso.
Leurs récentes victimes en
Afrique sont Kadhafi et Gbagbo.
Car
Kadhafi a posé deux actes majeurs pour
l’émergence de l’Afrique. Le
satellite Africain RASCOM1 et le fonds monétaire africain.
Le satellite
permettrait de baisser les couts des communications et ferait perdre
500
millions de dollars que l’Europe encaisse
jusqu’aujourd’hui par an sur les
conversations téléphoniques même
à l’intérieur du même pays
africain, pour le
transit des voix sur les satellites européens comme
Intelsat. L’autre acte
c’est d’établir la mouture du fonds
monétaire africain. C’est ce fonds qui
enrayerait les effets négatifs des banques occidentales qui
a précipité son
assassinat par les forces de l’OTAN (Organisation du
Traité de l’Atlantique
Nord), une armée occidentale coalisée pour mettre
hors d’état de nuire tout
Etat pauvre ou un président du tiers monde
s’opposant à l’impérialisme
occidental. Malheureusement le président Gbagbo leur a
déclaré la guerre en
demandant le démantèlement et le rapatriement des
bases militaires onusiennes
et françaises en décembre 2010 du sol ivoirien.
Ce crime de lèse-majesté ne lui
sera jamais pardonné.
Koné
Katina, ministre du budget sous Gbagbo, soutient que la côte
d’ivoire
voudrait sortir du colonialisme financier, raison pour laquelle elle
projetait
de créer une monnaie commune avec le voisin
ghanéen. Selon lui, ces deux
pays détiennent plus de 60% de la production mondiale du
cacao. Ce qui a poussé
la même armée occidentale coalisée
à bombarder tout le pays et même la
résidence officielle de Gbagbo, à la grande
satisfaction des occidentaux et
leurs suppôts. Son internement à la CPI
aujourd’hui n’est que
l’exécution
logique de la charte occidentale qui méprise tout homme
opposé à leurs
intérêts.
Désormais
la formule toute trouvée pour décourager les pays
pauvres de
s’opposer à leurs intérêts
c’est la Cour Pénale Internationale. La tactique
c’est de fomenter des tueries dans les nations du tiers monde
où leurs intérêts
sont menacés, faire intervenir leur armée
coalisée et arrêter les leaders,
s’ils ne sont pas tués, qui luttent pour
l’affranchissement de leur pays.
Pour
ce faire les impérialistes suscitent des opposants fantoches
qu’ils
arment pour créer la chienlit dans tout le pays. Cette
tactique a été appliquée
en Côte d’Ivoire de 2002 à 2011.
D’abord, ils profitent du cafouillage pour
voler et piller les ressources minières du pays. Ce sont ces
mêmes occidentaux,
auteurs d’embargo sur l’or, le diamant, le
manganèse, le binôme
cacao-café…ivoiriens transitant par le Burkina
Faso arrière base de
déstabilisation devant satan qui sont les premiers
acheteurs de ces
matières premières interdites. C’est
vraiment en divisant conformément à leur
charte qu’ils règnent, exploitent, pillent et
remplissent leurs banques les
rendant puissantes (FMI,BM,club de paris…).
Aujourd’hui la CPI n’est qu’une
tactique très raffinée de ce manège
datant plus de cent ans. Vivant sur des
sols et sous-sols pauvres, les occidentaux ont en mémoire
leur triste passé
fait de misère extrême en telle enseigne que
dès le 15e siècle, ayant acquis le
savoir chinois en armement leur conférant une
suprématie certaine, ils
avaient cherché des contrées pour apporter des
bouées de sauvetage à leur
grande pauvreté. De Christophe Colomb
(génocidaire de plus d’un million de
Taïnos-mayas) au gouverneur Angoulvant(génocidaire
des ivoiriens au début du
20ème siècle) l’objectif est
resté inchangé : exterminer les
indigènes pour
s’approprier leurs richesses. De nos jours le
pétrole de Benghazi en Lybie leur
revient gratuitement comme butin de guerre après leur
forfait commis sur
Kadhafi. De même Gbagbo à la CPI c’est
à cœur joie que les français et
américains s’adonnent au pillage des richesses
ivoiriennes. Pour preuve, la
grande misère sévit en ce moment même
en Côte d’Ivoire malgré la disposition
de
l’entièreté du territoire et les
promesses de pluies de milliards de francs par
Ouattara aux ivoiriens.
La
charte de l’impérialisme reste sans conteste la
matrice d’action des
pays occidentaux dans des contrées qu’ils
qualifient eux-mêmes de tiers monde.
C’est elle qui justifie les crimes de sang et crimes
économiques qu’ils ne cessent
de commettre çà et là. Des femmes et
des enfants impunément massacrés en
Afghanistan, en Lybie, en Côte d’Ivoire…
ne pourront jamais constituer de
crimes contre l’humanité. Puisqu’ils ne
font pas partie de la race que la
charte de l’impérialisme protège. Et
d’ailleurs la CPI n’est pas faite pour les
occidentaux. Comme il serait saugrenue de déporter un leader
du tiers monde
aujourd’hui d’une colonie à
l’autre, cf. Samory Touré(Gabon), Behanzin(aux
Antilles), Aniaba, roi Abouré(Togo), déportation
des résistants Abbeys(Congo et
Centrafrique), la CPI devient la forme raffinée de
l’application de la charte
de l’impérialisme. Et le FMI et la banque
mondiale, usuriers et vampires des
richesses du tiers monde.
Claude
Fernando Ayewa
Source: moacinter