FACE A FACE AVEC LE BOUCHER DE KIGALI: ANTOINE ROGER
LOKONGO JOURNALISTE CONGOLAIS INDEPENDANT BASE A LONDRES RENCONTRE PAUL KAGAME
Le Président Rwandais Paul Kagame, responsable de
crimes contre l’humanité au Rwanda son propre pays ainsi qu’en République
Démocratique du Congo, a paradoxalement été invité par le “Centre d’Etudes des
Droits de l’Homme” de London School of Economics (Institut Commercial de Londres) le 4 octobre
2007 pour donner une conférence sur le thème: “Les Défies du Développement durable
et la Sauvegarde de l’Environnement en Afrique: Le cas du Rwanda”.
Tout au long de son exposé, Kagame n’a fait que répéter
- comme on s’attendait – le même mantra du génocide de 1994 au Rwanda.
“Quatorze ans après ce drame, nous nous sommes efforcés à reconstruire un
Rwanda prospère et un peuple réconcilié ave soi-même après des années de
mauvais leadership [sous Habyarimana] , ce qui a abouti a un génocide pendant
lequel un million de Tutsi ont été tués. Nous avons rétabli les institutions
démocratiques, et augmenté le secteur privé pour que le Rwanda puisse
effectivement jouer un rôle efficace dans la Région des Grands Lacs, en Afrique
et au niveau mondial,” a déclaré en substance le Président Rwandais.
Le Président Kagame a fait savoir que son gouvernement
a décrété des lois sur l’environnement et sur la conservation de la nature en
vue de protéger la biodiversité et les resources
naturelles rwandaises. Kagame a annoncé à cet effet
que son gouvernement va par conséquent organiser une conférence internationale
sur ce sujet à Kigali l’année prochaine.
C’était inacceptable d’écouter le même Kagame qui a systematiquement pillé les ressources naturelles,
minérales, la faune et la flore de la RDC, se dépeindre comme un grand environnementaliste.
J’ai donc saisi l’opportunité m’ayant été donnée juste après la présentation
présidentielle, pour poser une question à l’homme fort de Kigali. Notez que je
suis resté dans la même salle que le boucher de mon peuple. Ma stratégie etait de ne pas lui laisser l’occasion de continuer à duper
son audience, et puis par la suite organiser une manifestion
à l’extérieur pour faire d’une pierre deux coups. Je me suis dit que je vais
prouver à cet homme que les Congolais sont plus civilisés que lui en étant dans
la salle et par cet acte lui “restituer son humanité” (pour paraphraser le
Président Mugabe parlant de Ian Smith, le premier ministre blanc de l’anciènne Rhodesie qui a massacré
50.000 Zimbabwéens avant l’indépendance et a emprisoné
Robert Mugabe pendant 11 ans).
Prenant la parole, j’ai commencé par m’adresser au modérateur, le Professeur Conor Gearty, exprimant mon
étonnement sur le fait la prémière conférence de
“Centre d’Etudes des Droits de l’Homme” soit donnée par un homme qui est
responsable de crimes contre l’humanité. J’ai rappelé a l’audience comment je
me tenais souvent devant le bâtiment de London School
of Economics pour mener une campagne contre cet homme
(Paul Kagame) que vous avez maintenant invite ici
pour parler de la paix, des droits de l’homme, du développement et de l’environnement!
“Il n’y aura jamais de paix ni de développement dans la Région des Grands Lacs,
au Rwanda, au Congo et ailleurs dans le monde sans justice. Vous savez bien que
notre région vient d'être dévastée par les activités criminelles et terroristes
de Museveni et de Kagame,”
ai-je déclaré.
Je me suis tourné vers Paul Kagame et lui ai posé la
question suivante:
“Vous, (en anglais on peut tutoiyer quelqu’un sans
s’en rendre compte car le “you” peut a la fois
signifier “Tu” et “vous”), quand est ce que vous allez demander pardon à votre
propre peuple Rwandais pour l’avoir soumis aux viols, massacres, tueries et génocide?
Vous avez envahi le Rwanda à partir de l’Ouganda et vous avez massacré beaucoup
de gens. Et puis vous avez tiré sur l’avion d’Habyarimana, ce qui constitue un
acte terroriste [ici le modérateur a menacé de me retirer la parole si je ne
pose pas directement ma question mais j’ai demandé un sursis d’une minute]. Par
cet acte vous avez fait déclenché un cycle des massacres et des tuéries qui a coûté la vie a plusieurs Hutu et Tutsi
confondus. Vous avez procédé à envahir le Congo et vous avez violé et tué plus
de 5 millions de Congolais et pillé systématiquement les richesses naturelles
et minérales de ce pays. Voici donc ma question:
“Est-ce qu’il vous parvient, Monsieur Kagame, de
dormir tranquillement pendant la nuit [éclat de rire de l’audience] faute d’une
conscience tranquille après avoir tué des millions et des millions de
personnes? Et quand vous ne jouirez plus de l’immunité présidentielle et du
soutien des Etats-Unis et de la Grande Bretagne, êtes-vous préparé à être jugé
et à répondre aux crimes contre l’humanité que vous avez commis au Rwanda tout
comme au Congo?”
LES REPONSES NON CONVAINCANTES DE KAGAME
En guise de réponse, Kagame a déclaré que ma question
mérite une simple réponse:
“S’il y a une chose à laquelle je prend plaisir dans ma vie, et bien il s’agit
de mon sommeil. Oui, je dors tranquillement pendant la nuit et c’est grâce à
moi que les Rwandais sont maintenant à mesure de dormir sans problèmes chez
eux. L’orateur a pu compenser ses préjugés avec sa vigoureuse éloquence, mais
il doit savoir que l’histoire de notre région n’est pas sacrée. Le Rwanda et le
Congo partagent la même histoire coloniale et en dépit des frontières
arbitrairement tracées qui nous séparent, des liens de sang demeurent intactes
de part d’autre de la frontière rwando - congolaiseet ne seront jamais rompus [se dit l’épopée
Banyamulenge] .”
“Notre histoire récente a été dominée par les événements du genocide
de 1994 au Rwanda et les mauvais leaderships, le manque de bonne gouvernance
dans la region qui l’ont précédés. Les problèmes du
Congo datent de l’époque coloniale et immédiatement après l’indépendance à
cause des mauvais leaders, plus spécialement le régime dictatorial et
totalitaire de Mobutu dépuis les années 1960. Le
Congo est un pays très riche, mais depuis l’époque coloniale, depuis
l’indépendance, et même au moment où je vous parle, le Congo n’a jamais été développé
et le peuple Congolais n’a jamais bénéficié de ses immenses richesses! Le
problème du Congo, ce n’est pas le Rwanda et le problème du Congo, ce n’est pas
Kagame. Bien que le Congo regorge d’immenses
richesses naturelles et minérales, il n’y a pas d’infrastructures, pas de
routes, pas de cliniques, rien! Il n’y a rien! Et le monsieur bon orateur
aurait mieux fait d’être [au Congo] et y apporter sans contribution aux
solutions à ces problèmes et au changement d’une telle situation, d’un tel
statut quo.”
Et Kagame de poursuivre: “ Nous n’avions jamais dit
que le Congo est responsable du génocide de 1994 au Rwanda! Non! Nous ne
blâmons pas le Congo et nous ne l’avions jamais tenu comme responsable. Mais
après le drame, les génocidaires sont allés au Congo et ont joui du soutien de
Mobutu Sese Seko. Tout l’arsenal militaire [de l’ancienne
armée, les Forces Armées Rwandaises, FAR] et les dignitaires du gouvernement
d’Habyarimana se sont installés dans les camps de réfugiés à l’est de l’ancien Zaïre.
Et jouissant du soutien de Mobutu, ils s’organisaient et se préparaient à
rentrer au Rwanda et nous renverser. Je suis devenu un réfugié à l’âge de trois
ans. Je suis parvenu à rentrer au Rwanda quand nous nous sommes organisés nous
mêmes, campant sur nos propres efforts. La vie que j’ai menée est une vie de
lutte pour la libération de mon peuple. C’est ainsi que nous avions associés
les gens qui gouvernent le Congo aujourd’hui à cette lutte. C’est grâce à nous
qu’ils sont là, et au pouvoir aujourd’hui. Le Congo et le Rwanda feraient mieux
de travailler ensemble pour s’attaquer aux problèmes de développement. S’il y
avaient des Congolais qui avaient compris et qui étaient sensibles à nos
préoccupations, on aurait jamais arrivé là où on est arrivé.”
“Ceci dit, jusqu’à ce jour, les FDLR sont toujours au Congo. Ils sont entrain
de violer, de piller, de tuer et de terroriser la population congolaise. Nous
avions envoyé nos forces armées au Congo et elles ont tué et délogé la plus
part de ces génocidaires. Nous et le gouvernement Congolais estimons que 8,000
FDLR opèrent encore à l’est du Congo. Nous nous
sommes efforcés à résoudre ce problème pendant les quatorze dernières années.
Le problème s’est bien sure appaisé mais ce problème
ne peut complètement être éliminé que par le government
de Kinshasa et par la Mission des Nations Unies au Congo (MONUC), sinon nous
prendrons nos dispositions et nous allons le traiter nous mêmes une fois pour
toute (…)”.
En guise de réponses à d’autres questions lui posées par d’autres intervenants
dans la salle, Kagame a abordé entre autres le
problème du retour des réfugiés Rwandais chez eux; sur la candidature imminente
du Rwanda (un pays francophone qui est déjà membre de l’East
African Economic Community, Communauté Economique des Pays de l’Afrique de
l’Est) pour devenir membre du Commonwealth qui regroupe en majorité les anciennes
colonies britanniques et la situation au Zimbabwe.
“Nous sommes prêts à accueillir tous les réfugiés Rwandais qui veulent
retourner dans leurs pays d’origine (plus spécialement de la Tanzanie et de
l’Ouganda) si certains parmi eux ne portent pas une responsabilité quelconque,
de près ou de loin au génocide de 1994 et s’ils ne nourrissent pas l’idéologie
génocidaire. Mais la plus part d’eux préfèrent rester en Ouganda et en Tanzanie
parce que là, les grandes terres leurs sont disponibles pour cultiver. Le choix
leur incombe. Je ne porte aucune responsabilité historique. Ce n’est pas moi
qui ai décidé que le Rwanda soit réduit a un petit
pays de par sa superficie ou sa dimension actuelle. Il y des grandes parties
des territoires qui appartenaient jadis au Rwanda mais qui ont été
arbitrairement rétrocédées à la RDC et a l’Ouganda [pendant la Conférence de
Berlin]. La région Ougandaise de Kisoro, par exemple,
de par la culture de ses habitants est facilement identifiable comme étant
Rwandais [Attention, Museveni est né a Kisoro!]”, a déclaré Kagame.
Là, j’ai intervenu pour dire à Kagame que ce qu’il
disait à n’était pas vrai.
“Ecoutez! Il me dit que ce n’est pas vrai! Qu’est ce qu’il connait
de l’histoire, lui qui né juste hier?”, m’a rétorqué Kagame.
Voila! Kagame a indirectement fait allusion ici à une
idéologie chère à lui et à Museveni: le
rétablissement de l’Empire Hima-Tutsi dans la Région
des Grands Lacs et leur rhétorique de la “nécessité de la tenue en Afrique
d’une “Deuxième Conférence de Berlin pour revoir les frontières actuelles
héritées de la colonisation mais tracées arbitrairement par les puissances
occidentales au 19eme siècle”.
Néanmoins, Kagame a affirmé que le mode de vie des
Rwandais est parfaitement en accord avec les peuples de l’Afrique de l’Est,
c’est pourquoi le Rwanda est naturellement devenu et demeure membre des pays de
la Communauté Economique des Pays de l’Afrique de l’Est.
Kagame a declaré que le
Rwanda a ses raisons propres à lui qui le poussent à
vouloir joindre le Commonwealth.
“ La résponsabilité nous incombe de faire de notre
adhésion au Commonwealth une réussite. Nous devons voir comment cette adhésion
va nous servir nous, c’est-à-dire nos intérêts (comme par example
faciliter l’octroi des bourses à nos étudiants pour venire
étudier ici à London School of Economics);
voir comment nous aussi nous allons apporter notre contribution, si modeste
soit-elle à cette organisation.
Sur le Zimbabwe, Kagame a declaré
qu’il existe des platesformes comme le Nepad, le Peer Review et l’Union Africaine, ainsi de suite… qui exhortent
les leaders Africains à la bonne gouvernance et nous rappellent tous que nous
portons dans une certaine mesure une résponsabilité
commune dans la gestion de nos pays [car une crise dans un pays affecte
facilement un autre]. Il y a donc des plateformes où nous engageons un dialogue
franc entre nous, ou nous prenons des mesures à la fois collectives et
correctives. Dans le cas du Zimbabwe, les efforts ont été déployés par la SADC
et l’Union Européenne pour examiner la situation dans ce pays. Le Président Thabo Mbeki a été chargé par la
SADC d’engager une médiation entre le pouvoir et l’opposition. Mais si
changement il y aura au Zimbabwe, il devra venir de l’intérieur. C’est
l’affaire des Zimbabweens.”
Et Kagame de conclure: “Je sais je ne vous ai pas
satisfait dans ma réponse à votre question sur le Zimbabwe, mais pour le
moment, limitons-nous là-bas (…)!
Attention! Qui a bu boira! Ils peuvent l’utiliser pour envahir le Zimbabwe
comme ils l’ont utilisé pour envahir le Congo. Mais le Zimbabwe, membre à part
entière de la SADC, n’est pas un marche-pied de qui
que soit qui et il est préparé à toutes les éventualités.
ANALYSE DES REPONSES DE KAGAME
Après la conférence, j’ai organisé un meeting devant le bâtiment de London School of Economics pour dissiper
toute confusion possible sur tout ce que Kagame a déclaré.
Entouré d’une foule des etudiants et la plus part des
gens qui étaient dans l’audience, j’ai demandé à mon audience de ne pas se
laisser dupés par Kagame, un terroriste protégé par
les Etats-Unis et la Grande Bretagne parce qu’il a été leur homme de paille au detriment du peuple Congolais. Je vous avertis que tout menteur
vit au dépens de celui qui l’écoute. Kagame c’est un
arbre qui cache la forêt. Mugabe est diabolisé dans ce pays à la longueur des
journées parce qu’il a lancé la réforme agraire dans son pays au profit des
noirs Zimbabwéens et pour avoir déployé ses troupes au Congo pour mettre fin à
l’agression anglo-americano- rwando-ougando-
burundo-sud africaine contre le pays de Laurent
Désiré Kabila, sinon nous ne serions pas à mesure de
parler d’un pays qu’on appelle la RDC aujourd’hui. Mais quelqu’un qui traîne
les crimes contre l’humanité comme Kagame vient
librement en Grande Bretagne comme il le veut jusqu’à être reçu par la Reine.
J’ai informé mon audience que Kagame coopèrent avec
les FDLR qu’il libère des prisons au Rwanda, les envoie au Congo pour piller
les minerais et pour violer et tuer. J’ai cité comme preuve le fait que le
Vendredi 28.09.2007 derniers Nkunda a réclamé un
“dialogue” avec le gouvernement dans une interview accordée à L'AFP.
“Le CNDP appelle en priorité à "régler militairement la question des
FDLR”, at-il declaré. Nkunda n’a à peine fini son coup de téléphone à l'AFP que
trois ex-combattants rwandais dont deux en provenance de son mouvement le CNDP
et un ex- combattant FDLR ainsi que deux dépendants, une femme et un enfant,
viennent d’être rapatriés ce vendredi au Rwanda. Voilà! Il y a donc des FDLR
dans les rangs de Nkunda soutenu par Kagame. Le doute n’est donc pas permis. J’ai poursuivi mon
intervention: “Kagame a déclaré qu’il il n’y a rien
au Congo, pas d’infrastructures, pas de routes, pas de cliniques, rien! Je vous
informe que juste au moment où nous voulions reconstruire notre pays sous la
direction de Mzee Laurent Désiré Kabila,
les Etats-Unis et la Grande Bretagne -boudant le nationalisme de Mzee Kabila qui a privilègié les intérêt supérieurs du Congo d’abord et avant
tout, - nous ont, à travers les armées Tutsi du Rwanda, de l’Ouganda et du
Burundi, mi le bâton dans les roues en nous imposant une guerre injuste et
barbare.”
“Kagame prétend que c’est lui qui a mi ceux qui dirigent
le Congo aujourd’hui au pouvoir. Ne le croyez pas. Nous venons à peine
d’organiser des élections transparentes, libres et démocratique qui n’ont
jamais eu lieu il y a de cela 45 ans dans notre pays et les dirigeants actuels
ont été légitimés par le peuple. Le renversement de Mobutu a été le fruit d’une
révolution populaire et d’une guerre de libération populaire dirigée par Mzee Laurent Désiré Kabila avec
l’appui technique du Rwanda et de l’Ouganda. Laurent Désiré Kabila
était à la tête d’une rébellion forte de 47,000 hommes encadrés par 3,000
officiers Rwandais et Ougandais. Avec 3,000 hommes comment pouvaient-ils
libérer la RDC, un pays aussi grand que toute l’Europe de l’Ouest? Vous ferez
mieux de consulter notre site www.congopanorama. info pour découvrir toute la vérité là dessus.”
J’ai informé mon audience que le Congo a gagnée contre l’Ouganda à la cour pénale
internationale et qu’un processus visant à voir Kagame
être jugé pour crimes contre l’humanité a été déclenché en Espagne.
J’ai declaré que ce qui s’est passé au Rwanda en 1994
c’était bel et bien une guerre civile et non une guerre d’extermination des
Tutsi par les Hutu. Mais Kagame a depuis lors utilisé
le génocide de 1994 comme un fond de commerce.
“Kagame va chez les puissances occidentales et leur
dit: “Ou étiez-vous lorsque les Hutu nous ont presque exterminés? Les
Occidentaux qui ont préparé Kagame pour jouer un rôle
macabre dans notre région, pretendument animés par
conséquent d’un sentiment de culpabilité pour avoir laissé faire le génocide,
lui demandent pardon, lui donnent des armes ainsi que tous les autres moyens
financiers et logistiques pour envahir le Congo, y piller et y tuer. Et ils se
taisent.
“Kagame va chez les Tutsi rescapés du génocide et
leur dit qu’ils lui doivent leur survie aux mains des Interahamwe.
Et ils se taisent, lui élisent et toute opposition est par conséquent supprimée.
Mais la vérité c’est que Kagame a sacrifié plusieurs
Rwandais pour s’emparer du pouvoir comme l’a reconnue le Général Dalaire, alors commandant des forces de l’ONU au Rwanda en
1994. Sur base de sa politique de “Imidugu” ou la
“Villagisation” , tous les Rwandais de milieux ruraux
ont été forcés d’abandonner leurs terres dans ces milieux ruraux et habiter le
long des grande routes du pays ou ils seront mieux surveillés par la notoire
Local Défense Forces, vigilance oblige. Beaucoup de paroisses Catholiques ont
été donc déjà fermées et le milieu rural désert. (qui
a recuperé ces terres on ne sait pas!). Les rescapés
du génocide se sentent abandonnés à leur triste sort. Les Rwandais ordinaires
qui n’ont pas quitté le pays suspectent leurs leaders, revenues tous de l’exil
de ne pas s’identifier à eux. En effet, le nouveau régime de Kagame les accuse de complicité avec le gouvernement
d’Habyarimana.
“Kagame va chez les Hutu Rwandais et leur dit que
c’est lui qui a maitrisé ses hommes qui ne juraient
que par l’extermination totale des Hutu en guise de vengeance. Ils se taisent
et n’osent pas lui opposer. Si les Hutu tentent de se re-organiser politiquement,
ils sont immédiatement accusés de “divisionistes” , envoyés en prison ou en exil ou même assassinés.
L’ancien Pasteur Bizimungu qui a dernièrement croupi
en prison pour avoir crée un parti politique autre que le FPR en a fait les
frais. Kagame a ordonné à ses troupes de massacrer systématiquement
tous les Hutu au Congo pendant qu’elles accompagnaient L’AFDL
de Laurent Désiré Kabila, ce qui a été fait. Et au
Rwanda même, plusieurs Hutu (et plusieurs Congolais déportés de l’Est de leur
pays; à l’instar de 80 jeunes d’Uvira qui, en 2001,
se sont opposés a l’agression rwandaise et qui demeurent portes disparus
jusqu’a ce jour selon l’Agence Catholique Misna) ont éée tués et leurs corps incinérés dans des crematorium construits
pour la besogne dans le cadre de l’Opération “ManPower Duties”
soutenue par les troupes américaines dans les bases militaires de Bugasira, Ruhengeri, Byumba, Kibungo et Inyungwe au Rwanda. Le but de l’opération c’était de réduire
et ramener la population Hutu à un niveau docile (espace vital faisant défaut).
C’est ce qu’a assuré Nick Gordon, alors correspomndant
de la BBC au Rwanda dans un reportage qui date ce cette époque. Et dire que
toutes ces cranes dans les mausolés
au Rwanda sont toutes des Tutsi tués? Ce n’est pas vrai et c’est impossible de verifier, meme scientifiquement.
“Kagame va chez les Tutsi vivant au Congo et leur dit
que s’ils ne s’organisent pas, les Congolais qui ne les aiment pas vont les
exterminer car ils ne doivent jamais oublier jamais ce qui s’est passé au
Rwanda en 1994. Ce n’est donc pas une surprise que Kagame
a récemment déclaré qu’il comprenait les raisons pour lesquelles Nkunda se bat! Ce n’est donc pas une surprise que l’Economist, un magazine stratégique de Londres a qualifié
les Tutsi de “Juifs de l’Afrique”. Fort du soutien anglo-saxon, Kagame a qualifié les Congolais de simples “Ibicucu”, ce qui signifie “les vaut-riens”
en Kinyarwanda (ce qui justifie le génocide de plus de 5 millions de
Congolais?).”