Michel Bandora michelbandora@yahoo.com a écrit :

Depouis 1959 au Rwanda, certains partis politiques et leurs partisans ont prèché la
démocratie, en même temps, ils prenaient les précautions d'éliminer
physiquement ou part déportation leurs adversaires politique.
Le nettoyage éthnique et finalement le génocide ont été utilisés comme une
arme décisive pour s'assurer la prise et le côntrole du pouvoir.
Dès lors, après un génocide qui extermine plus de 80 % d'un groupe ethnique et
politique, comment peut-on organiser des élections équitables sans pénaliser
les partisans du groupe qui a été phisiquement éliminé ?

N'était-il pas une injustice doublée d'une erreur mathématique d'organiser les
élections dites démocratiques au Rwanda, il y a deux ans, juste après un
génocide d'un huitième de la population ?

Nous savons très bien qu'au Rwanda, à un certain moment, pour mieux impliquer le
plus grand nombre possible de la population, la criminalité a été un mot d'ordre
étatique et moral pour toute la population. Dans ce cas-ci, pourquoi doit-on
accorder à ces présumés criminels l'occasion de se désigner de représentants
qui ensuite, vont voter les lois pour s'amnistier comme cela se passe
actuellement dans le pays situé au Sud du Rwanda?

Fallait-il absolument suivre le modèle occidental de la démocratie, où les 51 % ne
tiennent pas compte de 49 % pour gouverner? Ou fallait-il trouver un modèle
plus approprié au contexte rwandais avec ses majorités qui doivent savoir
que ses minorités ont non seulement droit à la cité, mais aussi et surtout à la vie.!

Combien des pays africains qui vivent dans des dictatures étranges, alos que ces
dictateurs sont élus trés démocratiquement à la satisfaction des observateurs
venus de l'Occident?

SOYONS SINCERES ET HONNETES AVEC NOUS-MEMES; A MON AVIS AVANT
D' ORGANISER LES ELECTIONS AU RWANDA, IL FALLAIT D'ABORD
ORGANISER LE PAYS, SOIGNER LES PLAIES ET NOUS TROUVER UN
MODELE D'ORGANISATION ET DE REPRESENTATION NATIONALE QUI
REPONDENT A LA REALITE RWANDAISE. IL N'Y A PAS Q'UNE
DEMOCRATIE, IL Y A PLUSIEURS TYPES DE DEMOCRATIES.

M. Bandora